Octobre Rose : aimer, c’est aussi protéger

·23 octobre 2025·Non classé·3 min·

Chaque année, le mois d’octobre se teinte de rose pour rappeler l’importance du dépistage et du soutien face au cancer du sein.

Mais derrière les campagnes de prévention, il y a des histoires personnelles. Des visages. Des émotions.

Aujourd’hui, j’ai envie de partager un morceau de la mienne.

Parce qu’avant d’être coach, femme, mère, ou entrepreneure, j’ai été patiente.

Et parce que parler, c’est aussi offrir une part d’espoir à celles et ceux qui traversent cette épreuve.

Le jour où j’ai eu peur

Je me souviens du jour où j’ai annoncé à la personne qui partageait ma vie que j’avais peur de mourir.

J’ai vu dans ses yeux une brèche s’ouvrir — une peur immense, un silence.

Cette phrase, pourtant simple, a bouleversé notre équilibre.

J’ai longtemps regretté de l’avoir prononcée. Non pas parce qu’elle était vraie, mais parce qu’elle l’avait fragilisé.

J’ai compris ce jour-là que certaines confidences ne sont pas faites pour être portées par ceux qui nous aiment, mais par ceux qui accompagnent.

Aimer, c’est aussi protéger

Quand la maladie entre dans une maison, elle ne touche pas qu’un corps : elle atteint tout un entourage.

Ceux qui veillent, ceux qui espèrent, ceux qui soutiennent.

J’ai appris que préserver les autres, parfois, c’est une forme d’amour.

Laisser un professionnel, un thérapeute, un accompagnant recueillir nos peurs, pour permettre à nos proches de garder leur force.

Parce qu’on a besoin de leur lumière, et eux, de notre confiance.

Derrière la maladie, il y a ceux qui veillent.

On parle souvent de courage, de combativité. Mais il y a aussi la tendresse silencieuse de ceux qui veillent.

Ceux qui apportent un thé chaud, un sourire, une présence sans mots.

Ceux qui, par leur simple constance, nous rappellent la vie.

Octobre Rose, ce n’est pas seulement un mois de sensibilisation.

C’est un hommage à tous ceux qui accompagnent, soutiennent, et aiment — parfois dans l’ombre.

La résilience : écrire pour transformer la douleur en lumière

De cette période difficile est née une envie : celle de mettre des mots sur les maux.
C’est ainsi qu’a pris forme mon livre, une œuvre dédiée à la résilience, à la force tranquille qui nous pousse à continuer, même quand tout vacille.

Écrire m’a permis de comprendre que la souffrance n’efface pas la vie — elle la redéfinit.
La résilience, c’est ce fil invisible qui relie les épreuves à la reconstruction, la peur à la confiance, la douleur à la beauté retrouvée.
À travers ce livre, j’ai voulu transmettre un message d’espérance : on ne revient jamais tout à fait les mêmes d’une tempête, mais souvent plus vrais, plus vivants.

Cette épreuve m’a appris une chose essentielle : la vulnérabilité n’est pas une faiblesse.

Elle révèle la profondeur de nos liens et la force de l’amour vrai.

✨ Derrière la maladie, il y a la vie.

Et derrière chaque regard, chaque geste, chaque silence partagé, il y a de l’amour — encore, toujours.

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